30 mai 2007
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COLLEGE LA PRESENTATION
VOYAGE AU BENIN DU 11 AU 21 AVRIL 2007
Tout a commencé au cours de l’été 2005. Après deux ans de travail sur l’environnement dans le cadre des Itinéraires de Découvertes, deux professeurs du collège de la Présentation cherchent un thème plus concret. Rose-Marie RICHARD professeur d’Histoire géographie pense à aider un village africain et Corinne LATIL professeur de Sciences physiques, connaît un prêtre au Bénin. Tout va aller très vite. Le père Pamphile, en visite en France en juillet 2005, les met sur la voie d’un partenariat avec l’école du Sacré-cœur, où il exerce. En Septembre, avec l’approbation et le soutien de M. Ghirardelli, Directeur du Collège, des actions sont menées, dans le cadre d’un « Itinéraire De Découverte Bénin » : vente de gâteaux, d’objets africains, marché de Noël, tombola.
Le groupe scolaire de la Présentation finance des équipements (un toboggan et une balançoire) et envoie du matériel scolaire aux écoles à Cotonou. Des correspondances sont mises en place entre les collégiens de la Présentation et les élèves du Sacré-Cœur.
L’idée d’un voyage germe. A la rentrée 2006/2007, il est mis en place. Les actions sont multipliées, en direction du Sacré-cœur, mais aussi du Collège St Jean Baptiste. Le voyage s’organise, de nouvelles actions aussi, comme un vide grenier. Des collectes sont organisées, impliquant tout le collège.
Puis le grand jour arrive :
Le 11 avril 2007, 19 élèves du collège La Présentation et 6 accompagnateurs dont 3 enseignants : Rose Marie Richard, Corinne Latil et Jean-Jacques Ayme, se sont envolés pour un voyage à caractère humanitaire au Bénin, en Afrique de l’Ouest.
Ce voyage poursuivra plusieurs buts :
- humanitaires : apporter « en mains propres » aux deux établissements scolaires des biens en nature (ordinateurs, cartables, livres, cahiers, stylos, etc)
- rencontre et échanges avec les correspondants
- pédagogique : connaissance de l’Afrique et de sa culture
Rose-Marie et Corinne nous racontent ce voyage avec passion et émotion :
A Cotonou, ils seront accueillis très chaleureusement par le Père Pamphile et les directrices des deux établissements, Mesdames Boya et Dagnon.
L’accueil réservé à l’école du Sacré Coeur restera pour toujours gravé dans leurs mémoires : chants, danses, enfants endimanchés dans leurs tenues multicolores, sourires épanouis de bienvenue. L’émotion était grande chez les enfants comme chez les adultes.
Au collège St Jean Baptiste, l’accueil y était tout aussi chaleureux. un vrai spectacle auquel ont assisté élèves et professeurs : chorale et danses traditionnelles. Puis est venu le grand moment tant attendu des rencontres des correspondants : chacun a été appelé par son nom. Les enfants ont fait connaissance en se promenant dans la cour de sable.
Ce voyage fut pour tous un enrichissement culturel, avec l’aide des collègues africains qui ont guidé leur pas pendant tout leur séjour. Les élèves ont touché du doigt une autre civilisation, d’autres modes de vie, la pauvreté, la différence, mais aussi un monde généreux, plein d’amour, l’Afrique et ses couleurs, sa chaleur extérieure et la chaleur dans les cœurs.
Une journée fut consacrée à la visite du site de Ouidah, lieu de départ des esclaves pour les Amériques. Le récit très personnel par Annie, directrice du collège, de la vente de son arrière grand-mère restera un moment d’émotion très fort.
Autre moment émouvant, la visite de Golo Yekon, village traditionnel, mission fondée par le père Pamphile, en compagnie d’une aixoise, Bernadette, qui décida de partir il y a quelques années pour terminer sa vie au service de l’Afrique et de la foi. , le Groupe de la Présentation fait le tour des classes de l’école du village où les élèves sont assis à quatre ou cinq sur chaque banc.
Le dimanche soir fut un moment de recueillement avec la messe célébrée par le père Pamphile dans la grande église du collège, devant une assemblée de fidèles très nombreux ; les enfants en furent émus jusqu’aux larmes.
Les dix jours ont passé trop vite, la séparation fut difficile. A l’aéroport de Roissy, on pouvait voir de quel continent nous venions à quelques indices : tresses sénégalaises dans les cheveux des filles, garçons chargés de tam tam.
La correspondance va se renforcer maintenant que des visages sont mis sur les noms, en attendant un prochain départ…
Professeurs et élèves garderont dans le cœur, longtemps, cette belle aventure.