11 septembre 2007
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LE 09 SEPTEMBRE
RENCONTRE AVEC LES ECRIVAINS
EN PROVENCE A FUVEAU
Jeanine Boissard,
elle est libre dans son stand ; j’entre en conversation avec elle.
Je ne sais lui donner un age tellement son visage est lumineux ; je lui confie que ses romans d’amour m’ont toujours fait rêver
Elle me pose des questions …je lui raconte un peu ; elle me répond : « mais vous savez que papa était administrateur dans votre Société…mais je ne me souviens pas du nom qui relève des titres de noblesse….
elle est libre dans son stand ; j’entre en conversation avec elle.
Je ne sais lui donner un age tellement son visage est lumineux ; je lui confie que ses romans d’amour m’ont toujours fait rêver
Elle me pose des questions …je lui raconte un peu ; elle me répond : « mais vous savez que papa était administrateur dans votre Société…mais je ne me souviens pas du nom qui relève des titres de noblesse….
Je lui confie ma passion pour le premier roman que j’ai lu d’elle : L’amour, Béatrice. Elle sourit consentante ; j’ose aussi lui faire part que je n’ai pu croire complètement à la passion qui a lié Laura et Claudio, le grand ténor aveugle ; Elle prend son assistante à témoin comme pour lui dire : lui aussi n’a pas cru à cette histoire d’amour ; d’ailleurs le roman s’intitulait : Histoire d’amour.
Nous poursuivons face à face puis je passe près d’elle ; Jackie, l’amie de toujours est là pour nous fixer sur la pellicule : Jeanine prend sa pose habituelle : ses longs doigts se recourbent pour former le poing gracieux qui va soutenir le visage espiègle et rieur.
Elle me dédicace France, son dernier roman que j’avais amené. Nous échangeons encore mais la file des lecteurs en quête de sa dédicace s’allonge et je souhaite prendre congé ; elle s’est assise, note quelque chose sur un petit papier rose qu’elle me tend en me disant : continuons au téléphone, si vous voulez…
Je ne manquerai pas de lui téléphoner…dans quelques temps.
Jeanine Boissard
Elle me dédicace France, son dernier roman que j’avais amené. Nous échangeons encore mais la file des lecteurs en quête de sa dédicace s’allonge et je souhaite prendre congé ; elle s’est assise, note quelque chose sur un petit papier rose qu’elle me tend en me disant : continuons au téléphone, si vous voulez…
Je ne manquerai pas de lui téléphoner…dans quelques temps.
Jeanine Boissard
Franz Olivier Giesbert,
Eternel jeune homme, la crinière abondante, il est celui ou l’on attend le plus pour recueillir sa dédicace.
Son assistante est là pour lui faciliter la tache ; devant lui, ses trois derniers romans : La tragédie du Président ou il est infect avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin, l’Immortel, son dernier roman, polar qui se déroule à Marseille, et puis Mort d’un berger, roman plus ancien et pour lequel il avait reçu le prix du livre de montagne du Queyras.
Son assistante est là pour lui faciliter la tache ; devant lui, ses trois derniers romans : La tragédie du Président ou il est infect avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin, l’Immortel, son dernier roman, polar qui se déroule à Marseille, et puis Mort d’un berger, roman plus ancien et pour lequel il avait reçu le prix du livre de montagne du Queyras.
J’attends patiemment mon tour ; il inscrit des dédicaces interminables, passe des textos, surveille deux enfants derrière lui, tient des discours sans fin à des lecteurs sûrement admiratifs. Impassible, il ignore la file qui attend ; je luis lance : je comprends votre éternelle jeunesse…rien ne semble vous stresser..il sourit ; mon tour vient ; je suis là pour lui faire dédicacer Mort d’un berger à destination de quelqu’un qui m’est cher ; j’ai même préparé le texte de la dédicace en soupesant chaque mot, pour que ça aille plus vite ; il me regarde un moment inquiet, le regard interrogateur : je lui dis : oui, oui, marquez cela s’il vous plait. Il obtempère et écrit en me demandant mon accord pour rectifier une faute de syntaxe.
Monseigneur di Falco arrive, tout de noir vêtu ; un vrai prince ; FOG se lève et l’embrasse avec un geste affectueux et un Comment vas-tu ?
Il reprend ma dédicace. J’en profite :
Monseigneur di Falco arrive, tout de noir vêtu ; un vrai prince ; FOG se lève et l’embrasse avec un geste affectueux et un Comment vas-tu ?
Il reprend ma dédicace. J’en profite :
Vous avez été dur avec Chirac dans la Tragédie du Président ?
Il me répond un peu sèchement :
Pourquoi, vous avez trouvé qu’il avait été bon, vous ?
Il me répond un peu sèchement :
Pourquoi, vous avez trouvé qu’il avait été bon, vous ?
Pris de court, je réponds :
Moi, je l’aimais bien.
Je continue..
Et Dominique de Villepin, (qu’il déteste) vous croyez qu’il va s’en sortir ?
Il fait la moue et me lance.
C’est quand même pas bien barré cette histoire..
Les gens derrière moi se bousculent et créent une ambiance de supermarché. Je comprends qu’il faut que j’arrête.
Je prends ma Mort d’un berger et me perd dans la foule.
Les gens derrière moi se bousculent et créent une ambiance de supermarché. Je comprends qu’il faut que j’arrête.
Je prends ma Mort d’un berger et me perd dans la foule.
Bousculé de tous cotés j’ouvre à la page de garde pour vérifier la dédicace ; FOG est sympa, il a rajouté un mot.
Parfois, un mot c’est important.
Parfois, un mot c’est important.
FOG et Jean Michel Falco
Eve Carmignani,
J’ai lu la Force de la vie.
Eve est heureuse ; un vrai succès ! les lecteurs se pressent devant son stand, l’interrogent sur l’épreuve et le nouveau sens à la vie aussitôt que les tourments ont pris fin.
Eve est heureuse ; un vrai succès ! les lecteurs se pressent devant son stand, l’interrogent sur l’épreuve et le nouveau sens à la vie aussitôt que les tourments ont pris fin.
Son sourire éclatant est là pour témoigner de la force de la vie mais aussi de l’espoir retrouvé.
Eve Carmignani
Eve Carmignani
Richard Bohringer,
Semblait inaccessible tellement les lecteurs se pressaient.
Malek Chebel,
Souriant et heureux dédicaçait son dernier livre : histoire de la circoncision.
Denis Seznec,
Très sollicité pour l’injustice faite à son grand père
Michael Lonsdale,
Imposant, barbu plus que jamais à qui j’ai posé la question : quand va-t-on vous revoir au cinéma ; j’ai cru entendre sa voix métallique me répondre …mercredi.
Jean-Claude Rey,
Le conteur du Luberon dit Gueule d’humour n’est pas là, n’est plus là ; il est parti pour toujours il y a peu de temps.
Mais on lui a gardé sa place et ses ouvrages sont disponibles ; sa photo est accrochée sur l’arrière du stand avec un crêpe noir.
On disait de lui que c’était un vrai fada visité par les fées ayant le pouvoir de déclancher le rire.
Jean-Claude Rey
Mais on lui a gardé sa place et ses ouvrages sont disponibles ; sa photo est accrochée sur l’arrière du stand avec un crêpe noir.
On disait de lui que c’était un vrai fada visité par les fées ayant le pouvoir de déclancher le rire.
Jean-Claude Rey
Et tous les auteurs, une centaine, invités à ces rencontres, désormais incontournables, en Provence.